La 20e assemblée générale de Leucémie Espoir 22 a eu lieu, samedi, au foyer rural. Son président, Michel Lopin, a reçu un chèque de 3 000 € des Amis de la gare de Broons, association qui organise, chaque année, un loto en faveur de l’association départementale, et un autre chèque de 150 € des donneurs de sang du canton.
Au cours de la réunion, Michel Lopin a rappelé les différentes actions menées par Leucémie Espoir 22, notamment en faveur des familles, en lien avec les assistantes sociales. Ainsi, une maison des familles a pu être construite à Saint-Brieuc et un appartement est disponible à Rennes.
Il a également rappelé que dans les Côtes-d’Armor, les patients sont soutenus, notamment les plus jeunes, avec une école dotée d’une enseignante, Christine Cormand, et d’une animatrice qui encadrent les jeunes, de la maternelle à la 5e, « afin qu’ils puissent poursuivre leur scolarité ». Elles organisent aussi des sorties et des animations.
Une troisième maison des familles à Rennes
« Un de nos principaux objectifs est d’améliorer encore le soutien aux familles. À Rennes, notre but est d’arriver à 13 chambres et 26 places. Deux maisons des familles sont déjà ouvertes, une 3e est en passe d’ouverture », explique le docteur Porneuf, oncologue-hématologue, chef de service à Yves-Le Foll. À l’hôpital briochin (3e établissement breton en terme de taille et d’activités), 73 bénévoles accueillent les familles du lundi au samedi.
Il est revenu sur le travail effectué par les équipes médicales et évoqué la communauté hospitalière qui a permis de créer un maillage de soins et ainsi d’éviter des déplacements importants aux malades. « Tous les cinq ans, on essaie de mettre en place des systèmes équitables géographiquement et une prise en charge proche du domicile. »
À Rennes, dans le cadre du projet Ama, une assistance téléphonique assurée par une infirmière diplômée a été mise en place en septembre 2014 par l’équipe du professeur Doréac de Ponchaillou. 42 patients y ont déjà eu recours. Cela permet au patient isolé « d’être rassuré et de poser les questions sur sa maladie ».
Source : © Ouest France